☾ pseudo : margaux. ☾ avatar : styles. ☾ querelles : 564 ☾ destiny : 27/01/2018 ☾ territories : south side et sa noirceur. le sud et sa connerie. les crimson pour toujours, sans qu'on pose de questions. ☾ relationship :
vio; mistake; maybe a little more. ecco; bff. ace; césare; abel; nova; azra cousins. esmée; ebe; sisters. ainhoa; failed first time; good friend. atticus; thanks for help. and for let me test drugs. zélina; friends. cassandre; like a big sis'
tu soupires longuement en observant les rues de night vale. tu as l'impression que tellement de choses ont changée. toi, tu as changé. c'est certain, indéniable, même. tu ne te reconnais plus quand tu te regardes dans le miroir et tu ne sais pas si c'est une bonne chose ou non. tu ne vois plus l'enfant que tu as été, le regard pétillant et les mèches rebelles, mais toujours courtes et coiffées. non, maintenant, tes traits sont plus tirés, plus fatigués, ton regard a perdu son éclat enfantin et tes cheveux couvrent tes oreilles et bouclent un peu comme ils le veulent. tu retiens un soupir et attrapes un bandana pour le glisser dans tes mèches et les maintenir en place. et puis ... et puis il y a toutes ces marques dont ton corps est parfois recouvert, comme aujourd'hui, même s'il ne s'agit pas de suçons. t'as été mordu par une araignée - tu supposes - dans le cou et ça ressemble vraiment à un suçon. tu souffles longuement en soupirant. tant pis.. tu enfiles un t-shirt pour cacher la cicatrice sur ton épaule sans prendre le temps de cacher ton cou et tu termines finalement de t'habiller, avant d'attraper ton téléphone, tes clés, et de claquer la porte de ton appartement derrière toi. tu soupires un peu et te mords l'intérieur de la joue. tu ne sais vraiment pas ce qu'il se passe dans ton esprit, toutes ces nuits partagées, tes mains glissant contre le corps de vio inlassablement. vos baisers, aussi. c'est étrange. tu souffles doucement et tu marches au hasard dans les rues de la ville. au hasard ? non, bien sûr que non. évidemment, non. tu te mords l'intérieur de la joue, préférant sérieusement ne pas te poser de questions à ce sujet. soupir au bord des lèvres, les rues sont calmes, désertes et c'est tant mieux pour quoi, parce que tu n'as pas à justifier ta présence et tu n'as pas non plus à dissimuler ton visage pour que tu ne sois pas reconnu. parce que tu es un montaigu, et qu'un montaigu n'a absolument rien à faire sur les terres de l'est. tu fronces légèrement les sourcils. la prochaine à droite, un mur que tu suis sans trop de doutes, immeuble que tu ne connais trop bien, au fond. tu te pinces les lèvres. un étage. un autre. des marches que tu ne comptes plus, auxquelles tu ne sais plus attention. tu te mords l'intérieur de la joue, ton poing qui s'abat sur cette porte. encore une fois, une nouvelle fois, tandis que tu soupires un peu, les sourcils légèrement froncés. tu ne sais même plus ce que tu fous ici, putain. t'es paumé, tellement paumé, et il y a bien trop de sensations qui se perdent dans ton esprit. tu n'arrives tout simplement plus à y réfléchir, à te passer de sa présence, aussi. souffle au bord des lèvres, cœur qui s'accélère, putain.